Retour | Index | Suite

Critère de divisibilité. (Rappel)

  • Un entier est divisible par 2 si le dernier chiffre est pair.
  • Un entier est divisible par 3 si la somme des chiffres qui le composent est divisble par 3.
  • Un entier est divisible par 4 si le nombre formé par les deux derniers chiffres est un multiple de 4.
  • Un entier est divisible par 5 si le dernier chiffre est 0 ou 5.
  • Un entier est divisible par 6 si il est divisible par 2 et par 3.
  • Un entier est divisible par 9 si la somme des chiffres qui le composent est un multiple de 9.
  • Un entier est divisible par 10 si le dernier chiffre est 0.
  • Un entier est divisible par 11 si la différence entre la somme des chiffres de rangs pairs et la somme des chifffres de rangs impairs est un multiple de 11.

  • Un entier est divisible par 7 si son nombre de dizaines moins deux fois le chiffre à la position des unités est divisible par 7.
    Exemple : Vérifier que 1183 est divisible par 7.
    On sépare le chiffre des unités 118 | 3 puis on effectue le calcul 118 - 3×2 = 112 = 7×16.
    Sinon, on peut recommencer avec ce dernier nombre. 11 | 2 et 11 - 2×2 = 7. En effet, 1183 = 7×169.

    Division euclidienne d'un élément de ℤ par un élément de ℕ*

    Effectuer un division euclidienne de a par b, revient à trouver un couple unique (q ; r) tel que
    a = q×b + r avec 0 ≤ r < b ( r doit être positif et strictement inférieur à b)
    q est appelé quotient et r le reste. (a est le dividende et b le divisuer)

    Exemple 1 : Ecrire la division euclidienne de 65 par 7.
    En déduire la division euclidienne de -65 par 7, de 65 par -7 et celle de -65 par -7.
    On a 7×9 = 63 donc 65 = 9×7 + 2
    On peut écrire -65 = -9×7 - 2 = -10×7 + 7 -2 = -10×7 + 5 (le reste doit être positif)
    On peut écrire 65 = -9×(-7) + 2
    On peut écrire -65 = 10×(-7) + 5
    remarque : 2 < 9, donc 65 = 9×7 + 2 correspond également à la division euclidienne de 65 par 9.

    Exemple 2 : Soit n un entier naturel.
    Montrer que n2 +3n -5 = Ecrire la division euclidienne de 65 par 7.
    En déduire la division euclidienne de -65 par 7, de 65 par -7 et celle de -65 par -7.
    On a 7×9 = 63 donc 65 = 9×7 + 2
    On peut écrire -65 = -9×7 - 2 = -10×7 + 7 -2 = -10×7 + 5 (le reste doit être positif)
    On peut écrire 65 = -9×(-7) + 2
    On peut écrire -65 = 10×(-7) + 5
    remarque : 2 < 9, donc 65 = 9×7 + 2 correspond également à la division euclidienne de 65 par 9.

  • Congruences dans ℤ.

    Dans ℤ, un nombre a est congru à un nombre b modulo un entier naturel n non nul si et seulement si il existe un entier relatif k tel que a - b = k×n. En d'autre terme si n divise la différence a - b, ou si a - b est un multiple de n.
    On dit également que a et b sont congrus modulo n. On note a ≡ b [n]

    Remarque : Si n divise la différence a - b alors n divise la différence b - a.
    Ainsi si a ≡ b [n] alors b ≡ a [n].

    Propriètés : Si a est divisible par n alors a ≡ 0 [n].

    Pour tout entier a - a = 0 et 0 est un multiple de tout entier naturel n. Par conséquent a ≡ a [n].

    La division euclidienne de a par n conduit à a = k×n + r avec 0 ≤ r < n et k ∈ ℤ.
    On peut donc écrire a ≡ r [n]

    Si a - b = k×n et b - c = k'×n alors a - c = (k +k')×n. En terme de congruence cela donne :
    Si a ≡ b [n] et b ≡ c [n] alors a ≡ c [n]

    Compatibilité des congruences avec les opérations.

    On considére les entiers relatifs a, b, c et d et un entier naturel non nul n.

    L'addition est compatible avec les congruences:

    Si a ≡ b [n] alors a + c ≡ b + c [n]
    Si a ≡ b [n] et alors c ≡ d [n] alors a + c ≡ b + d [n]

    La multiplication est compatible avec les congruences:

    Si a ≡ b [n] alors a × c ≡ b × c [n]
    Si a ≡ b [n] et alors c ≡ d [n] alors a × c ≡ b × d [n]
    Si c = a et d = b, cette dernière propriété conduit à : a2 ≡ b2 [n], et ainsi de suite...
    Par conséquent, pour tout entier naturel non nul p, Si a ≡ b [n] alors ap ≡ bp [n]
    Les congruences sont compatibles avec les puissances. On peut le démontrer par récurrence...

    Remarque : La division n'est pas compatible avec les congruences.
    En effet, 80 - 44 = 36 = 6×6 donc 80 ≡ 44 [6] Or 80 = 4×20 et 44 = 4×11.
    Toutefois, 20 - 11 = 9 et 9 n'est pas multiple de 6. Par conséquent 20 ≢ 11 [6].

    Divisibilité par 7 : 1 ≡ 1 [7], 10 ≡ 3 [7], 102 ≡ 32 [7] soit 100 ≡ 2 [7].
    Un nombre décimal à 3 chiffres peut s'écrire : a + b×10 + c×100. Il est congru à : a + 3b + 2c modulo 7.
    Si le nombre ainsi obtenu est un multiple de 7, le nombre sera divisible par 7.
    On peut continuer avec les puissances de 10 supérieures : 103 ≡ -1 [7], 104 = -3 [7], , 105 = -2 [7],
    106 = 1 [7], 103 = 3 [7], ...