On considère deux ensembles E et F qui sont constitués respectivement de n et m éléments.
(n et m étant des entiers naturels).
Principe Additif : Si E et F sont disjoints, alors le nombre d'éllements de E ∪ F est n + m.
Principe Multiplicatif : Le produit cartésien de E et F noté E × F est l'ensemble des couples formés d'un élément de E et d'un élément de F. Le nombre d'éléments de E × F est n × m.
Attention : E × F et F × E sont généralement différents. Leurs éléments sont des couples similaires aux coordonnées d'un point (dans le plan).
Par conséquent, l'ordre a son importance.
Nombre de k-uplets : L'ensemble E × E × E peut être noté E3. C'est l'ensemble des 3-uplets (ou triplets) de E.
Le nombre de triplets est n3.
Plus généralement, le nombre de k-uplets d'un ensemble de n éléments est nk.
On les note (e1 , e2 , ... , ek)
Partie d'un ensemble : Une partie de E est un sous-ensemble de E. Le nombre de parties de E est 2n.
E est une partie de lui-même. L'ensemble vide, noté ∅ contenant aucun élément est également une partie de E.
On note un ensemble E = {e1 , e2 , ... , ek} (mais ici, l'ordre n'a pas d'importance)
Factorielle d'un entier naturel : Le produit de tous les entiers naturels de 1 à n est appelé factorielle n. On la note n!.
n! = 1×2×3×...×n. (Par convention 0! = 1).
Nombre de k-uplets d'élements distincts : L'ensemble formé avec k éléments differents de E est l'ensemble des k-uplets d'élements distincts.
On parle parfois de k-arrangements. Le nombre d'éléments de cet ensemble est n×(n-1)×...×(n-(k-1)).
En utilisant les factorielles, on a : n × (n-1) × ... × (n-k+1) = | n! (n-k)! |
Nombre de combinaisons : Une partie de k éléments d'un ensemble E formé de n éléments est appelé combinaison de k éléments de E.
On la note ( | n k |
), on la lit k parmi n. Par convention ( | 0 0 |
) = 1. |
En utilisant les factorielles, on a : ( | n k |
) = | n! k!(n-k)! |
Ainsi ( | n n-k |
) = | n! (n-k)!(n-n+k)! |
= | n! (n-k)!(k)! |
= ( | n k |
) |
Autres combinaisons utiles : ( | n 0 |
) = | n! 0!(n-0)! |
= 1 ; ( | n n |
) = | n! n!(n-n)! |
= 1 et ( | n 1 |
) = | n! 1!(n-1)! |
= n |
Avec cette notation le nombre de parties d'un ensemeble de n éléments s'écrit : ( | n 0 |
) + ( | n 1 |
) + ... + ( | n n-1 |
) + ( | n n |
) ou encore | Σ | n i=0 |
( | n i |
) |
Or on a vu que ce nombre de parties était 2n. Par conséquent Σ | n i=0 |
( | n i |
) | = 2n |
Remarque : Les nombres ( | n k |
), sont les coefficients binomiaux vus dans un autre chapitre... | Anciennement noté C | k n |
n \ k | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 |
0 | 1 | ||||||||
1 | 1 | 1 | |||||||
2 | 1 | 2 | 1 | ||||||
3 | 1 | 3 | 3 | 1 | |||||
4 | 1 | 4 | 6 | 4 | 1 | ||||
5 | 1 | 5 | 10 | 10 | 5 | 1 | |||
6 | 1 | 6 | 15 | 20 | 15 | 6 | 1 | ||
7 | 1 | 7 | 21 | 35 | 35 | 21 | 7 | 1 | |
8 | 1 | 8 | 28 | 56 | 70 | 56 | 28 | 8 | 1 |
Relation de Pascal : Si on considère deux entiers naturels n et k tels que 0 ≤ k ≤ n-1 alors :
( | n k |
) + ( | n k+1 |
) = ( | n+1 k+1 |
) |
* On peut démontrer cette relation par le calcul en utilisant l'expression donnée précédemment.
* Un autre méthode consiste à utiliser les combinatoires :
Le nombre de parties de E contenant k+1 éléments est ( | n+1 k+1 |
) |
On cherche comment obtenir une partie de k+1 éléments de E. Pour cela, on "isole" un élément de E. Deux cas sont alors possibles : - l'élément est pris. - l'élément n'est pas pris.
Dans le premier, pour avoir une partie de k+1 éléments de E,
|
![]() triplets avec l'élément "isolé" ![]() triplets sans l'élément "isolé" |